Installer un poêle de bois : comment s’y prendre ?

Installer un poêle de bois : comment s’y prendre ?

Le poêle à bois est un chauffage d’appoint écologique et économique. Son installation nécessite cependant de respecter certaines normes pour garantir sécurité et performance. Suivez nos conseils pour une mise en place réussie de votre poêle à bois.

Choisir le bon emplacement 

Trouver la position idéale pour votre poêle améliorera son efficacité. Privilégiez le centre de la pièce principale ou proche d’une cage d’escalier pour une diffusion homogène de la chaleur. Un positionnement le long d’un mur périphérique reste envisageable si la configuration l’impose. Pensez à la circulation de l’air et aux dégagements suffisants.

Par ailleurs, un sol résistant est indispensable pour supporter le poids de l’appareil. Protégez-le d’une plaque incombustible en cas de revêtement sensible tel que parquet ou moquette. Prévoyez une déportation d’au moins 50 cm devant et 20 cm sur les côtés par rapport au poêle. Anticipez également l’espace de stockage du bois à proximité.

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De plus, le conduit de fumée existant contraint souvent le choix d’implantation. À défaut, l’installation d’un nouveau conduit élargit les possibilités. Elle doit cependant se conformer à la réglementation en vigueur. L’intervention d’un professionnel certifié est donc nécessaire. Rendez-vous ici pour trouver le bon équipement.

Prévoir l’amenée d’air 

L’air comburant indispensable au fonctionnement de votre poêle peut être amené de façon directe ou indirecte. L’arrivée canalisée depuis l’extérieur évite toute interaction avec la ventilation du logement. C’est une solution particulièrement adaptée en présence d’une VMC ou d’une hotte aspirante. L’amenée indirecte par une ouverture dédiée reste possible sous conditions.

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Quoi qu’il en soit, la prise d’air doit offrir un passage libre d’au moins 50 cm² pour les poêles jusqu’à 25 kW. Son positionnement à moins de 30 cm du sol extérieur limite les risques d’obstruction. Une orientation face aux vents dominants favorise le tirage et écarte les refoulements. L’amenée d’air depuis un vide sanitaire ventilé en permanence sur l’extérieur s’envisage également.

Votre professionnel vérifiera le tirage effectif lors de la mise en service de l’appareil. Il vous prodiguera de précieux conseils pour une utilisation optimale de votre poêle. 

Respecter les distances de sécurité

Les distances de sécurité autour du poêle varient selon le modèle et ses caractéristiques. Les appareils dotés de larges surfaces vitrées nécessitent notamment un dégagement plus important. Le constructeur précise ces préconisations dans la notice d’utilisation à respecter scrupuleusement.

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L’environnement du poêle doit être adapté pour limiter les risques. Les murs porteurs accueillant l’appareil sont souvent protégés par un habillage incombustible. Au sol, un revêtement inflammable comme le parquet impose la pose d’une plaque ignifugée sous le poêle.

Le mobilier n’échappe pas à ces règles de prudence. Maintenez tout élément à au moins 80 cm devant l’appareil et 20 cm sur son pourtour. Cette recommandation s’applique, quels que soient les matériaux ou objets concernés. Anticipez ces contraintes dans l’agencement de votre pièce pour concilier esthétisme et sécurité.

Faire appel à un professionnel RGE

L’installation d’un poêle à bois gagne à être confiée à des professionnels qualifiés RGE. Leur expertise vous garantit une mise en œuvre dans les règles de l’art. La sécurité de l’installation, sa conformité et ses performances en dépendent. L’assurabilité de votre logement également en cas de sinistre lié à un défaut de pose.

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Outre ces aspects essentiels, recourir à une entreprise certifiée ouvre droit aux aides financières. Votre projet peut ainsi bénéficier de subventions et crédits d’impôt avantageux. Le CITE et MaPrimeRénov comptent parmi les dispositifs mobilisables sous conditions. L’éco-prêt à taux zéro et les Certificats d’économies d’énergie abondent les possibilités de financement.

L’audit préalable de votre logement par le professionnel optimisera l’efficacité de votre installation. Il identifiera les déperditions de chaleur à corriger en priorité. Ces travaux d’amélioration énergétique peuvent également être soutenus financièrement.